Cela fait bientôt deux ans environ que je prie.

Initialement de confession protestante, je suis allée comme bon nombre d’enfants de mon âge au catéchisme. Je connaissais les grands axes de la Bible, de la « Genèse » en passant par la « Chute de Jérusalem » et le Nouveau Testament.

Ma mère m’avait acheté une collection de cassettes audios, compilant les différents écrits, que j’écoutais chaque soir avant de m’endormir. J’aimais ses contes, sans pour autant réaliser totalement qu’il s’agissait en fait de contenu biblique.

Redécouverte de la foi

Chemin faisant (je l’explique très bien dans mon premier livre « Mon Incarnation de Roi-Soleil »), je me détournai de la foi, de Dieu, trop occupée à courir après cette vie qui filait inexorablement.

Ce n’est qu’une trentaine d’années plus tard, que « Dieu » ou l’Univers, si vous préférez, frappa à ma porte. Ce en quoi je ne croyais plus me sauta à la figure et je me souvins d’une phrase de mon défunt père qu’il me répétait souvent : « un jour, j’ai été touché par la grâce ».

La prière quotidienne

Avec cette découverte, je ressentis le besoin de prier. Non pas pour demander quoi que ce soit dans un premier temps, mais surtout pour montrer que j’avais assimilé le « message ». Je souhaitais en somme que l’on comprenne bien ma démarche (je me sens dorénavant bête de dire cela, comme si l’Univers n’était pas assez intelligent pour la comprendre seul).

Je n’avais pas de texte précis en tête, je me contentais de parler à Dieu, dans toute ma candeur de l’époque.

Je me rendis bientôt compte que dans un sens, j’étais écoutée. Je vous passe la découverte de ma médiumnité, laquelle fera certainement l’objet d’un nouveau récit. Je réalisai en parallèle qu’il s’agissait en somme d’une sorte de méditation, beaucoup moins contraignante.

L’écriture de mon recueil de prières

J’avais appris le « Notre Père » en latin, dans un excès de zèle, je crois. Admettons-le, lorsque l’on s’éveille, il arrive que l’on se lance dans des choses insensées ! Mais je trouvais cela joli. Pourquoi pas.

Très vite, j’éprouvais le désir profond d’écrire un recueil de prières sur lequel m’appuyer (accompagnée, je dois bien le dire, par mes contacts des plans invisibles, ou de l’au-delà si vous préférez.)

Il s’agissait surtout de remettre l’art de la prière au goût du jour, pour quiconque se redécouvre dans une certaine spiritualité ou un courant spirituel.

Quand prier ?

Il est bien entendu possible de prier à n’importe quel moment de la journée, mais j’avoue préférer le faire avant de m’endormir.

Je me rendis compte que le fait de m’adresser à Dieu calmait mon esprit et il est toujours plus facile de caser ce genre d’habitude lors d’un moment clef de son quotidien, tel que l’endormissement. Il m’arrive en outre de me rendre dans l’église juste à côté de chez moi. J’entends très bien le clocher depuis ma chambre, comme tous les habitants de la rue de l’horloge. Je ne participe aucunement aux offices, je me contente de rentrer lorsqu’il n’y a personne et de m’asseoir un instant pour me recueillir. Ne pas appartenir à un courant religieux n’empêche pas d’apprécier le calme d’une église.

Une prière à l’Univers

Dans cet article, je souhaitais m’ouvrir à vous, mais également partager une prière qui m’a été transmise, lors de l’écriture de mon recueil.

Je vous conseille de l’apprendre pour plus de fluidité, elle n’est pas difficile à intégrer.

Prière à l’Univers

Dans ta grandeur et ton immensité,

Merci de ton accueil et de ta beauté.

Tu chantes en moi, tu brilles,

Scintillant de mille feux,

Tu représentes le champ des possibles,

La grâce et le merveilleux.

Offre-moi ton flot d’étoiles en guise d’énergie,

Garde-moi sur ta fréquence

Les jours où tombe la pluie.

Montre-moi le chemin sur l’or de ta voie lactée,

Comme un phare dans la nuit

Et pour l’éternité.

Ainsi soit-il

Retrouvez cette oraison dans mon recueil « Prières : sous la dictée des Anges de lumière » disponible sur Amazon.

Pensez à remercier Dieu ou l’Univers chaque jour, ne mésestimez surtout pas le pouvoir de la gratitude.

Alice Ferrat