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Pour les auteurs
Alice Ferrat  

Le jour où je suis devenue écrivain

Elle a commencé depuis bien longtemps cette aventure. Mais là, on dira que les choses se concrétisent.

Dans un passé pas si lointain, j’étais photographe nouveau-né. J’avais plutôt bien réussi la mise en place du projet : j’avais mon studio, une clientèle, des revenus (modestes, mais quand même décents). Pas vraiment de quoi me plaindre à première vue.

Avec le recule suffisant, je pense que je n’avais plus rien à apprendre de mon travail, une certaine routine s’était installée.

Satanée routine

Et c’est bien le problème : je ne supporte pas la routine.

Au départ, j’avais tout à apprendre ! Je ne savais même pas me servir d’un appareil photo. Les logiciels de retouche je connaissais, mais en photographie le traitement des images s’avère bien différent.

Puis j’ai compris et je me suis fait plaisir… les premiers temps. Ensuite, il a fallu gérer une clientèle. Et la partie commerciale ce n’est pas forcément ma tasse de thé (la partie « comptabilité » non plus, soit dit en passant). Malheureusement, on a beau aimer ce que l’on entreprend, on ne s’imagine pas la multitude de contraintes qui se cache derrière.

Bref. J’ai toujours écrit « pour moi ». Depuis toute petite. Je n’ai jamais imaginé en faire un métier, mais force est de constater que l’excitation était bien présente lorsque je décidais, il y a un peu plus d’un an, de me lancer dans la rédaction de mon premier roman.

Mon travail de photographe est vite passé au second plan…

Un arrêt presque forcé

Début 2020 (vous avez dû en entendre parler), une pandémie a fait son apparition dans nos belles contrées.

Ma décision d’arrêter la photo tombait à point nommé, je n’aurai pas eu les moyens de continuer. Je me rassure souvent en me racontant cela.

Non. La vraie raison, c’est que je suis tombée amoureuse de l’écriture, et que je ne sais pas courir plusieurs lièvres à la fois. Je suis plutôt fidèle.

En conclusion

je ne vous raconterais pas le pourquoi du comment dans le détail, mon premier livre l’explique sur deux cents pages. Mais je suis actuellement la plus heureuse de faire ce que j’aime.

Vous apprendrez que mon parcours est atypique, que je suis également médium (mais que je ne fais pas de consultations). Cette « particularité » est apparue en 2018, un peu comme un cheveu sur la soupe, au moment où je m’y attendais le moins. Je ne regrette pas, mais je dois avouer que ceci bouleversa mes plans.

J’espère de tout cœur parvenir à toucher le vôtre, ne serait-ce qu’un peu. J’espère que l’on me laissera l’occasion de vous expliquer, de long en large, combien vous êtes exceptionnels.

J’espère et j’y crois.

Alice Ferrat.