Lorsque tout ceci a commencé pour moi, je dois bien avouer que j’avais, depuis bien longtemps, perdu la foi.

Comment perd-on la foi ? Exactement de la même façon que nous la retrouvons, c’est à dire : rapidement et à la suite d’une multitude d’événements qui nous conduisent à évoluer dans notre système de pensée.

Finalement, peut-on ne croire en rien ?

Lorsque j’ai écrit Le lumineux secret de la loi de l’attraction, il me paraissait nécessaire de remettre la foi au premier plan. Non pas pour « faire bien », mais parce qu’elle est la clef de voûte de notre pouvoir créateur et que je suis bien obligée de reconnaître qu’elle est fondamentale et omnisciente. En effet, que nous échafaudions des scénarios positifs ou négatifs, nous sommes portés par notre foi : nous ne pouvons croire en rien. Le sceptique, qui ne croit en rien et doute de tout, porte en lui la croyance qu’il faut douter de tout… Il a donc foi dans cette croyance ! Et s’il y croit assez fort, Dieu n’ira pas le contredire ! Après tout, son chemin est sans doute ainsi fait.

Bien entendu, de mon côté, j’ai foi en Dieu et je l’appelle comme tel, même si je suis respectueuse des croyances de chacun et que dans mes ouvrages, je diversifie mon champ lexical pour m’adapter à la sensibilité de mes lecteurs. Et puisque j’ai foi en Dieu, c’est à lui que j’adresse mes prières, mes requêtes et ma gratitude.

Être ou ne pas être « cartésien »

Personnellement, j’ai un esprit très cartésien et pourtant, je crois en Dieu et pourtant, je crois en l’invisible. Mon investissement dépasse d’ailleurs la simple croyance, dans la mesure où l’invisible m’accompagne dans mon quotidien.

Et si je me considère comme cartésienne, c’est en outre parce que l’on m’a apporté assez de preuves tangibles pour qu’il me soit devenu impossible de douter.

Certes, j’aurais pu présumer d’un heureux hasard lorsque par exemple, je fis la connaissance de ma voisine du dessous — j’habite une maison de village partagée en deux appartements — et que j’appris qu’elle était également écrivain (elle a tout de même quelques livres à son actif) et médium.

Certes, j’aurais pu présumer aussi d’un heureux hasard lorsque mon actuelle maison d’édition me contacta, alors que mes guides, quelques semaines auparavant, me dirent : « Il est temps, tu dois faire une requête pour ouvrir la porte aux maisons d’édition et garder la foi » (ce que je fis).

Je précise que je suis un auteur auto-édité et que je n’ai absolument pas forcé le destin en envoyant mes manuscrits à une quelconque maison d’édition… Mais il se trouve que ma requête à bien aboutit, et ce, dans les quinze jours suivant ma demande. À ce titre, je vous en dirai plus très bientôt.

J’aurais pu à maintes reprises me contenter d’un simple : « quelle chance j’ai eue ! ». Mais au bout d’un moment, en bonne cartésienne que je suis, je ne puis ignorer la réalité de cette succession d’événements.

Alors oui, il est possible d’avoir les pieds « bien ancrés sur Terre » et d’avoir la certitude que la vie n’est pas exactement ce que l’on nous a appris et ce que l’on veut bien nous amener à croire.

La Loi de l’attraction

J’y reviendrai certainement plus en détail, mais une chose est sûre : sans la foi, la loi de l’attraction n’existe pas. Et je ne parle pas d’une foi en « demi-teinte », lorsque cela nous arrange ! Je parle d’une foi profonde et inaltérable. C’est pour cette raison que je conseille toujours de commencer « petit » dans ses requêtes à Dieu (ou à l’Univers, si vous préférez) pour prendre confiance.

Par exemple, en demandant simplement de faire une jolie rencontre ou même d’avoir une belle surprise ! Et puisqu’il s’agit d’une surprise : ne rien supposer, juste attendre et garder la foi !

En conclusion

La foi se travaille et s’amplifie avec le temps et avec une succession d’événements que nous avons ou non provoqué. J’ai tendance à dire qu’il sera toujours bénéfique de provoquer les événements par l’intermédiaire de la loi de l’attraction et de prendre des notes, pour se rendre compte de ses réussites sur le long terme.

Il est vrai que bien souvent, nous avons la mémoire courte, il est donc nécessaire de garder une trace écrite de l’ensemble de ses succès.

La foi est fondamentale et elle s’accroît avec le temps. Il est assez rare qu’elle s’en aille du jour au lendemain lorsqu’elle est solidement ancrée. Pour ne pas perdre la foi, il faut simplement la réactiver de temps en temps et l’expérimenter. Parfois, il adviendra que nous nous retrouvions au fond du trou. Cela m’est arrivé et je dois bien avouer que c’est la confiance que j’accorde à Dieu qui m’a fait me relever et me rendre compte que lorsque je me trouvais mal, c’était toujours dans le but de comprendre quelque chose ou de m’amener à travailler sur moi et notamment sur ma propre résilience.

À très bientôt,

Alice